Le choc est de taille. Jacques Higelin et sa voix éraillée nous ont quittés hier. Cet homme immense, ce poète fantasque et bouillonnant d’énergie symbolisait pour moi ce qu’il y a de plus beau chez un être : la joie de vivre.
Sa prestance, cette joie pétillante et communicative, cette extravagance qui animait ses chansons et tout son être resteront sa « marque de fabrique », tout comme l’humanisme est devenu celle de Jacques Brel. Les deux Jacques ont pareillement marqué ma vie. Deux êtres entiers et pleins de fougue, deux bêtes de scène, un lunaire et un solaire, différents et complémentaires. Ils étaient tous les deux profondément humains, généreux et soucieux de l’humanité, et leur philosophie était celle de la vie.
Jacques Higelin a certainement inspiré des millions de personnes. Il nous a transmis un point de vue magnifique sur la vie : elle vaut la peine d’être vécue – et d’être vécue à fond. Comme il l’aurait dit en 2005 : « Je n’ai pas peur de vivre, alors je n’ai pas peur de mourir. ». Une phrase qui n’est pas sans nous rappeler le bouleversant « Show must go on » de Freddie Mercury.
Au revoir, l’artiste. Tchin. Et à très bientôt, je l’espère.

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