Ces douze derniers mois ont été relativement satisfaisants au niveau du nombre de livres publiés par rapport à d’habitude. C’est loin de me rendre millionnaire mais ils ont eu le mérite de me faire manger tout au long de l’année, à un rythme plus ou moins régulier. Il a fallu néanmoins que je compense les heures creuses avec d’autres activités, notamment des articles réguliers dans un magazine.
Si je récapitule, en dehors des articles de magazine mensuels, quatre livres ont été publiés depuis novembre 2018 :
- Tu sais que tu es le Boss quand… (First Editions)
- Tu sais que tu es fan de Game of Thrones quand… (First Editions)
- Tu sais que tu es soixante-huitard quand… (First Editions)
- Les femmes de Game of Thrones (Ynnis Editions)




Et deux autres sortiront début 2020 :
- Guide d’auto-défense sur Internet (First Editions)
- Fortnite pour les Nuls (First Editions encore)
Tiens, j’ai l’impression d’être abonnée à First Editions… Bon, c’est un simple hasard de circonstances. Mais je serais ravie de devenir une de leurs auteurs phares, haha (appel du coude et clin d’œil exagéré) !
Les « Tu sais que... » se sont bien vendus et continuent de l’être.
« Les femmes de Game of Thrones » prend un très bon départ (il est sorti en octobre 2019) et a déjà obtenu quelques bonnes critiques dans des magazines et blogs. Je suis plutôt fière de ce livre, qui traite des personnages féminins de la série et leur rend honneur comme il se doit.
Maintenant, pour pouvoir m’en sortir l’année prochaine, il m’en faudrait environ… le double. Ce n’est pas gagné, quand on compte le nombre de recherches à effectuer, de personnes à interviewer, le temps passé à structurer, écrire, relire, re-relire, etc. Ça demande une discipline d’acier. Mais bon, c’est faisable. J’ai bien quelques pistes lancées, mais pour l’instant c’est le no man’s land des fins d’année. Existe-t-il quelqu’un qui a déjà signé un contrat d’édition la dernière semaine de décembre, juste avant les fêtes ? Pourquoi pas, après tout, le miracle post-Noël peut encore arriver, il ne faut pas perdre espoir.
Devrais-je écrire un livre spécial auto-édition en attendant ?
Cela fait un moment que je n’ai pas auto-édité, le dernier livre en date ayant été « Je passe aux aveux ! », en mai 2017, donc un sacré bail. Le livre a reçu d’excellentes critiques, hélas il a été rapidement noyé dans la masse ; et à moins que 50 personnes l’achètent en même temps et qu’au moins la moitié écrive de bons commentaires dessus, il risque de ne jamais être visible sur Amazon autrement que sur ma page d’auteure. Pourtant c’est un livre « feel good », léger, plein d’humour et de magie. En tous cas, moi, je l’aime. Est-ce suffisant ? Non. Il faut le faire connaître et ça, ce n’est pas évident pour quelqu’un comme moi qui n’est pas attachée de presse dans l’âme.
J’ai plusieurs idées de nouveaux livres que je pourrais écrire et auto-publier, ce serait l’occasion de m’y mettre en 2020.
L’auto-édition a cet avantage de nous laisser la liberté d’écrire sur n’importe quel thème, sans subir de refus. Les refus font toujours mal. Elle a cependant l’inconvénient du « Maintenant débrouille-toi tout.e seul.e pour ta promo ! », ce qui revient à tenter de se faire connaître parmi des millions d’autres auteurs avec un micro qui ne fonctionne pas : « Allô ? Scrtch…Prrffhk…F…shrttt…! » Mais certains y arrivent.
Je ne crache absolument pas sur l’édition classique, car nous bénéficions alors de professionnels du domaine, tant pour le titre que la couverture que le reste, et d’une diffusion bien plus importante et médiatisée. De plus, les échanges au moment de la relecture sont souvent riches et intenses, et on en apprend toujours. Les deux formes d’édition sont pour moi aussi intéressantes l’une que l’autre.
Alors, 2020, l’année de tous les livres… ?
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